Sattva
"Sanité"
A part les énoncés de bases sur la vérité et la conscience et leur réalisation, les questions sur les pratiques et comment supporter cette reconnaissance sont souvent posées. A l'évidence il n'y a rien à faire pour supporter ou pratiquer notre nature véritable, c'est déjà parfait et non changeant.
Le seul point restant est de regarder comment nous supportons le changeant, comment nous accompagnons ce corps-esprit du mieux que nous pouvons. Juste pour le poser; le plus simplement et le plus naturellement nous vivons notre vie, le plus facile c'est.
Donc quelle est notre pratique? Que nourrissons-nous? Quelles sortes d'habitudes, addiction ou dépendances? Que supportons-nous?... Tout est nourriture; respirer, boire, manger, regarder, écouter, humer, toucher, penser, parler, nos relations, notre travail, notre maintien, nos postures, nos mouvements, nos repos... Tout peut être sain ou toxique.
Si nous utilisons des drogues cela peut ne pas aider, peu importe le type de drogue que nous employons, qu'elles soient soit disant légales ou pas, artificielles ou pas. ( De l'héroïne aux neuroleptiques, des émissions télévisées aux séances de cinéma, des pizzas aux pâtisseries, de l'alcool aux sodas, des cigarettes au chocolat, du pouvoir au sexe, de la renommée à l'argent...)
Toutes les drogues ont la même dynamique, d'abord nous ressentons une excitation, une satisfaction, ensuite nous ressentons un manque, une insatisfaction... et nous commençons à ressentir un besoin impérieux pour la prochaine dose...! ( incluant aussi les "injections spirituelles"!)
Donc nous pouvons simplement regarder cela. Le corps humain en lui-même est une usine pharmacologique complète, de l'adrénaline aux endorphines. Que provoquons-nous? Que supportons-nous? Que ce soit au niveau mental, émotionnel ou physique; que nourrissons-nous? Clarté ou confusion, équilibre ou excès, remède ou poison, satisfaction ou envie? (sans oublier les tendances sportives, spirituelles ou de "santé" extrêmistes !)
Bouddha à sa façon recommandait le "juste milieu" comme Dédale à son fils Icare, avant la chute; "ne vole pas trop haut, ne vole pas trop bas". Poonjaji avait une formule; "Ne pensez pas, ne pensez pas ne pas penser, et si vous pensez, pensez satsang". Qui pense, qui demande support ou pratique? Sur quoi focalisons-nous; la personne ou l'être? C'est ça.
Autrement, relativement parlant, pour le corps-personnage, le support est d'amener notre conscience dans toutes les aires de notre vie quotidienne et de réaliser ce qui se joue... et de simplement être honnête et conséquent... ou pas!
C'est la responsabilité et la liberté de jeu de chacun!
Finallement, on guérit de tout... même de soi!
« Samva. »
